" Ce que nous sommes aujourd’hui résulte de nos pensées d’hier ;
et de nos pensées d’aujourd’hui dépendra notre vie de demain "
Prendre conscience d’une émotion permet de la réguler (Lieberman 2007).
Il existe plusieurs manière d'en prendre conscience et la nommer, entre autre, permet de mettre l'émotion à distance de ses conséquences. Ressentir une émotion est chose normale et devrait toujours être acceptable, en revanche ce sont les actions qui suivent qui ne sont pas toujours acceptables, acceptées, amplifiant souvent notre désarroi.
Au ressenti d'une émotion, deux options s'offrent à nous : soit nous mettons en place des stratégies d'évitement (ne plus acheter ce chocolat sur lequel on craque, fermer les placards à clés pour s'empêcher de l'ouvrir trop rapidement, ne pas rentrer si tôt du travail pour ne pas grignoter, et puis mince... ne plus ressentir ses émotions pour ne plus se réfugier dans la nourriture!) qui fonctionnent difficilement à long terme, ou alors essayer de prendre conscience de ce qui nous arrive.
Prendre conscience d'une émotion qui habituellement, spontanément nous gouverne, la prendre en compte, l’accepter comme telle, permet d'envisager les choses différemment, de laisser place à une possibilité de raisonnement : ai-je véritablement envie de réagir de cette manière ? Comment faire « autrement » ?
Par un pas de côté qui permet la prise de conscience et de recul, la personne se dote d’un choix. Certes, l’envie de succomber à votre pulsion peut être très difficile à surmonter, mais si l’on n'expérimente pas de déconnecter le comportement des stimulations intérieures ou environnantes, une perspective d'évolution comportementale risque d'être mission impossible.
"Le changement n’est jamais douloureux. Seule la résistance au changement est douloureuse"
Pour aller plus loin : comment bien utiliser ses émotions, cerveau & psycho n°89 juin 2017 et L'intelligence émotionnelle de D. Goleman.